L’opéra connaît une popularisation croissante au XIXe siècle. Il va évoluer avec le courant romantique, empruntant de nouveaux thèmes et de nouveaux horizons artistiques. Deux modèles dominent le siècle : celui de Verdi pour l’Italie, sur les traces de Bellini et de Donizetti, illustrant la psychologie des personnages par leur lyrisme ; et celui de Wagner pour l’Allemagne, qui donne un rôle sans précédent à l’orchestre, comme l’avaient amorcé ses prédécesseurs Beethoven, Weber ou Hoffmann. La France oscille entre ses tendances, et développe ses formes propres, comme le grand opéra (Meyerbeer) et l’opéra comique (Offenbach), puis le drame lyrique (Bizet). Mais l’opéra s’enrichit aussi au contact des différentes nations qui l’adoptent et l’insèrent dans leur style national (pays slaves, pays nordiques etc.).
Guillaume Kosmicki, enseignant, musicolgue
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