Les canons de la beauté féminine n’ont cessé de varier au cours des siècles et l’art en est le reflet. Si l’art préhistorique magnifie les rondeurs symbolisant la fécondité, l’Antiquité grecque préfère les corps athlétiques. L’art de la Renaissance véhicule un nouvel idéal de beauté : la femme pulpeuse au teint clair qui reste en vogue jusqu’au 19e siècle. Cette époque est aussi celle du triomphe des brunes, grâce aux peintres orientalistes.
Jacqueline Duroc, docteure en histoire de l'art